Leseproben als PDF Kapitel 1. Die
französische Orgekunst im 19. Jahrhundert Verfall - Reform - Instrumentale Innovationen - Cavaillé-Coll und Lemmens - “Symphonistes” und “Liturgistes”
Kapitel 3. Die
Orgelsymphonie über Symphonie V, fa mineur/ f-Moll, op. 42/1 und Symphonie VI, sol-Mineur /g-Moll, op. 42/2 Rezensionen
Inhaltsübersicht
Vorwort
Einleitung
I. Die französische Orgelkunst im 19.
Jahrhundert 1.
Verfall 2.
Reform 3. Instrumentale
Innovationen 4. Cavaillé-Coll und
Lemmens 5. „Symphonistes" und
„Liturgistes"
II. Charles-Marie Widor
1. Jugend- und
Studienjahre 2.
Saint-Sulpice 3. Die erste kreative Periode
(1863-1880) 4. Die Jahre der Meisterschaft
(1880-1900) 5. Die späte Periode
(1900-1937) 6. Widor, der
Mensch 7. Widor, der
Lehrer 8. Widor, der
Organist 9. Widor, der
Essayist 10. Widor und J. S.
Bach
III. Die
Orgelsymphonie
1. Die
Entstehung 2. Die Orgelsymphonien
Widors 3. Form
4. Ästhetik und
Stilmerkmale 5.
Interpretation A. Musikalischer
Ausdruck B. Tempo und
Rhythmus C. Phrasierung und
Artikulation D.
Registrierung 6.
Analyse
Nachwort
Werkverzeichnis
Literaturverzeichnis Verzeichnis der
Abbildungen
Appendix Register
Rezension des Widor-Buches “Coup de coeur” durch Prof. Jean Ferrard in Magazine de l’orgue, Mai 1998 numéro 48,
22
Commentaire Si vous aimez Widor, voici "le" livre. Et si vous croyez ne pas l'aimer, voici de quoi mieux le connaître. Lisez-le en écoutant les Symphonies enregistrées par l'auteur (chez
MDG, cfM'O 03/09,06/18,23/08 et 33/06, chaque CD a reçu un coup de cœur): il ne peut que vous convaincre de revoir votre opinion. L'auteur situe d'abord l'action, dans un prélude où Lemmens et Fétis
jouent un rôle important. La biographie de Widor qui suit est sans aucun doute la plus complète qu'il soit possible de rédiger aujourd'hui. S'appuyant sur tous les textes disponibles (cités dans leur langue
originale, ils sont fort nombreux et la plupart en français, ce qui rend la lecture de cette partie de l'ouvrage possible, même pour quelqu'un qui ne maîtrise pas parfaitement l'allemand), extraits de presse
et commentaires contemporains, ces 220 pages exploitent également un document fort important: les souvenirs autobiographiques de Widor. Ce document dactylographié de 103 pages, datant de 1935-36 est encore inédit, et
fournit des témoignages qui font souhaiter sa prochaine publication. L'ensemble est illustré d'un nombre impressionnant de photographies, dont un bon nombre étaient jusqu'ici inédites. La deuxième partie
du titre ("Père de la Symphonie pour orgue") fait l'objet de la deuxième moitié du livre. Je me réserve pour le jour où Ben van Oosten répondra aux XIV questions du M'O le plaisir de discuter avec lui
de la véritable paternité de la Symphonie pour orgue. Est-il possible que cet érudit ignore que la toute première édition de la Grande Pièce Symphonique de Franck portait pour titre Symphonie? Cette édition date de
1868, soit quatre ans avant la parution de l'opus 13 de Widor... Cela dit, acceptons le rôle essentiel de Widor dans le développement de la Symphonie pour orgue et suivons van Oosten dans les développements de son
étude. Il ne sera plus possible à l'avenir, pour un organiste curieux, pour un étudiant sérieux, d'aborder cette musique sans avoir étudié d'abord ces pages qui abordent les œuvres sous tous les angles
possibles. La connaissance de l'auteur, sa méthode, la méticulosité et l'exhaustivité de son travail sont aussi admirables qu'exemplaires. Ce qu'il intitule "Analyse" (et qui, sous ce titre me
faisait craindre de trouver ici ces pages auxquelles le profane ne comprend rien, et qui sont inutiles au professionnel) est un véritable mode d'emploi des dix Symphonies, que seul un interprète averti doublé
d'un sérieux musicologue pouvait rédiger. J'ai trouvé un peu court le commentaire de trois lignes mentionnant l'édition récente de John Near (A-R Editions Inc., Madison, dans la série Récent Researches in
thé Music of thé Nineteenth and early-Twentieth Centuries) qui devrait pourtant satisfaire les plus grandes exigences de notre spécialiste. De toutes petites coquilles dans les textes français sont pardonnables (mais il
faudra revoir cela pour une prévisible deuxième édition!). Le maniaque que je suis regrette l'absence de crédits photographiques. Car il ne m'est pas possible de découvrir où se trouve la dernière photo de
Widor, faite au Conservatoire de Bruxelles le 2 avril 1935, et qui porte une dédicace de Joseph Jongen! De même, dans la liste des œuvres, la mention des éditeurs serait d'une grande utilité. On a longtemps attendu
une telle étude sur un compositeur qui la méritait bien. Gageons, comme le souhaite l'auteur dans sa conclusion, qu'elle contribuera grandement à rendre à Widor la place de premier rang qui, indiscutablement,
lui revient.
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